Il y a quelques temps, ESSENTIEL a demandé à SEMER , coopérative d’éducation populaire nantaise, de réfléchir à un atelier d’initiation à l’ECSI, qui est un des objectifs triennaux de l’association.
La quoi ? L’ECSI ? C’est quoi ce sigle barbare ? Tout simplement l’éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale, une forme d’éducation populaire au service des problématiques complexes soulevées par la solidarité internationale. A prononcer « Èksi » ou « Euh Sé èsse i », comme vous le souhaitez !
L’ECSI cherche à rendre concret des questions abstraites ou qui nous dépassent (les inégalités de richesse dans le monde, la dette des pays du Sud), mais aussi de sensibiliser les citoyen⋅ne⋅s « d’ici » aux problèmes de « là-bas », en rendant visible les interdépendances entre Nord et Sud. L’ECSI contribue à la prise de conscience que nous sommes tou⋅te⋅s acteur⋅trice de ce système, et permet de réfléchir aux moyens que chacun⋅e peut mettre en œuvre pour agir à son échelle.
Après quelques échanges, nous nous retrouvons à la fin de l’assemblée générale ce vendredi 19 mai pour deux heures d’atelier. L’objectif ? Faire découvrir un outil d’animation, réfléchir collectivement à ce que veut dire l’ECSI pour les membres d’ESSENTIEL, et poser les jalons d’un futur travail collectif sur ce thème.
Les ingrédients de ce bel atelier :
- 17 participant⋅e⋅s de toutes générations super motivé⋅e⋅s
- Un grand classique de l’ECSI pour comprendre les inégalités de richesses dans le monde : le jeu des chaises d’Iteco, décliné pour l’occasion par Cécile, salariée de l’association, autour de la thématique santé
- Un temps de définition collective de l’ECSI à l’aide d’un photolangage
- Une pointe de théorie sur le sujet (dont les sources principales sont ici et là)
- Une brassée de questions pertinentes qui nourriront le travail de la commission
Les participant⋅e⋅s ont pu vivre les effets insoupçonnés d’un jeu de mise en situation, et appréhender les multiples possibilités pédagogiques que l’on peut tirer d’une telle méthode. À nous de jouer maintenant pour la suite !
Article original rédigé par Pauline Durillon de la coopérative SEMER ; à retrouver ici