Les représentants du REMUFOUD (Réseau des Mutuelles du Fouta Djallon) et l’équipe d’appui technique d’ONAM (Organisation Nationale d’Appui à la Mutualité) se sont retrouvés, sous l’égide d’ESSENTIEL, en atelier de réflexion pour la mise en place d’un fond de garantie.
Cette ambition est affichée depuis longtemps sur la base des échanges et difficultés exprimées lors des réunions trimestrielle du réseau. Pour passer de l’idée à la mise en place concrète d’un fond de garantie, le projet Santé Pour Tous a fait appel au cabinet ivoirien SIGEM pour accompagner la réflexion et renforcer les compétences des acteurs en la matière.
Pendant deux jours, les acteurs ont affiné leurs connaissances sur les fonds de garanties dans le domaine de la mutualité et leurs possibilités : comment passer des idées à l’expression plus formelle des besoins exprimés puis détailler les étapes concrètes pour aller vers un fonds de garantie qui pourra fonctionner de façon réelle et efficace.
Au sortir de l’atelier, il est proposé la mise en place d’un comité de réflexion composé de représentants du REMUFOUD, d’ONAM et d’ESSENTIEL. Son rôle est d’affiner les besoins, de définir le planning et échéance de mise en œuvre et notamment les termes de références de l’étude de faisabilité.
Les délais et le processus proposés à l’issue du travail du groupe seront intégrés au plan d’action du projet 2013 – 2016.
ElHadj Mali, président du RESEAU
« Je suis très satisfait de l’atelier. Cela fait longtemps que nous avions l’idée et que nous avions exprimé un besoin, mais on n’était pas à ce niveau. Nous avons eu l’occasion d’exprimer d’avantage nos besoins et d’être éclairés sur les possibilités. On a mis en place un comité de pilotage pour étudier la faisabilité. Nous avons vu qu’il y’a eu la participation de tous dans les idées, ensuite on s’est appesanti sur l’essentiel »
Lamarana – Assistant technique des mutuelles au sein d’ONAM, responsabilisé pour la co-animation de l’atelier avec SIGEM.
« J’ai trouvé l’atelier très participatif. Les gens étaient très actifs. On n’a pas eu de difficulté à produire des idées et cela allait dans le sens de l’objectif de l’atelier. Les participants se sentaient vraiment concernés surtout les élus mutualistes, c’est leur affaire et leur préoccupation au cœur des échanges.
En tant que technicien, je vois que le processus enclenché est vraiment quelque chose qui pourra voir le jour, j’ai confiance qu’on pourra aboutir à nos objectifs et que cela aidera vraiment les mutuelles et le réseau a pérenniser les acquis et à se développer.
En si peu de temps on a nous même beaucoup appris, et on pourra bien valoriser cela au sein de l’ONAM, surtout que c’est assez nouveau en Guinée »